
Le 10 mars 1906, la catastrophe de Courrières, avec ses 1 099 victimes, produisit comme un coup de tonnerre dans une atmosphère plutôt sereine. De nouvelles études vont se développer pour améliorer la sécurité des personnels. À cette fin, deux stations d’essais vont être mises en place :
1907 à Liévin : dirigée pendant 7 ans par Jacques Taffanel, qui travaillera notamment sur les poussières de houille ; elle sera détruite au cours de la 1ère guerre mondiale.
1920 à Montluçon : Etienne Audibert, son directeur, sera aussi le Président des Charbonnages de France (CdF) en 1948. Des tirs d’explosifs permettent d’étudier l’inflammation des poussières et du grisou, les chercheurs s’intéressent également au traitement chimique de la houille.
La loi de nationalisation des houillères en 1946 donne à CdF la responsabilité en matière de recherche, le 1er juillet 1947, est créé le CERCHAR (Centre d’Etudes et Recherches des Charbonnages de France), un grand établissement central de recherches au sein de CdF.
Pendant des années, le Centre joue le rôle d’un vivier pour le développement technologique de Charbonnages de France, s’intéressant à des thèmes scientifiques qui ne peuvent être traités dans les bassins (sécurité des travailleurs, métrologie des poussières et du grisou, maladies respiratoires…). Lire la suite...
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Sabte!
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